Le Marathon de Valence 2023 a été un rendez-vous incontournable pour de nombreux coureurs français. Ce fut l’occasion de se surpasser et de partager des expériences entre potes. Alors que certains compatriotes se battaient contre les intempéries dans la Saintélyon, le team RUNNEA et un grand nombre de Français, nous profitions du beau temps ibérique. Après la course, nous avons interrogé ces coureurs tricolores qui ont été présents au rendez-vous. Pourquoi le marathon de Valence en 2023 ? Comment ont-ils vécu l’aventure ? Et surtout, quelle est leur histoire?
Voici le témoignage de Juliette, Cyril, Philippe, Maud, Samuel, Alexandre et Nicolas, des coureurs avec des âges et des niveaux très divers, mais avec une passion commune.
Valence présente de nombreux atouts. Juliette, par exemple, a été séduite par le parcours plat et roulant, ainsi que par la météo favorable. De son côté, Nicolas, son copain, voulait valider la case marathon. Dans leur club d’athlétisme à Rodez, plusieurs de leurs amis avaient déjà fait Valence dans le passé.
Ces attraits ont également été mentionnés par Cyril qui cherchait un parcours propice à battre son record personnel. Il en a entendu parler dans un podcast et il s’est inscrit, un peu par hasard. Il a embarqué un pote avec qui il a couru, et sa femme qui les a encouragés tout au long du parcours.
Manu avait entendu parler de l’ambiance et de la renommée internationale de ce marathon. L’arrivée dans la cité des arts et des sciences le faisait rêver !
Maud du club d’athlétisme de Palaiseau, quant à elle, a opté pour Valence pour la date qui tombait bien dans son calendrier : elle souhaitait éviter les entraînements intensifs en été. La préparation se fait entre fin août et novembre, quand la température s’adoucit. Un marathon en début décembre lui permet de faire une coupure pendant les fêtes et d’attaquer la saison de cross en janvier.
Samuel s’était inscrit avec d’autres potes sportifs pour la première fois en 2020 mais n’a pu faire ce marathon qu’en 2023. Alexandre a des amis à Valence et en a profité pour se tester sur un tracé plat.
Philippe, quant à lui, cherche à découvrir de nouvelles villes lors de ces marathons. En plus des défis sportifs, il en profite pour embarquer sa famille lors d’un week-end touristique.
Leurs parcours dans la course à pied sont aussi variés que fascinants. Au marathon de Valence 2023, on a trouvé des profils très variés mais avec un objectif commun : croiser au plus vite à la ligne d’arrivée.
Juliette s'est lancée dans le running pendant le COVID, une période qui a changé bien des vies. Cela ne l’a pas empêchée de s’entraîner sérieusement avec ses coachs du club d’athlétisme de Rodez et de faire un chrono de 3h21, un bel exploit pour son premier marathon.
Alexandre est plutôt habitué aux trails et aux courses de 10K et semi-marathon. Sans plan d’entraînement particulier, il a suivi sa routine habituelle et a décroché un beau chrono de 3h34.
Manu (4h54) pratique le running depuis 28 ans mais cela ne fait que 9 ans qu’il court en club. Dans ce cadre, il a rencontré des personnes qui lui ont fait découvrir le trail et les marathons.
Cyril (2h54), quant à lui, a découvert ses aptitudes pour la course sur le tard, une transition marquée par une détermination impressionnante. Avant, il était footeux !
Nicolas (chrono de 2h40) et Maud (chrono de 3h45) ont également suivi des entraînements structurés, soulignant l'importance de l'encadrement et de la préparation pour atteindre leurs objectifs. Nicolas remercie ses coachs Adrien Brayet et Benoît Dunet, de Rodez !
Philippe court depuis qu’il est très jeune et a une formation de secouriste. Combinant trail, cross et running, il a fait un chrono de 3h08.
Samuel, avec son expérience en tant que coach sportif et son background en triathlon, a dû ajuster son entraînement pour se concentrer davantage sur la course à pied. Pour réussir un chrono de 2h31, il a dédié entre 10 et 14 heures hebdomadaires à l’entraînement.
Tout cela montre qu'il n'existe pas une unique méthode pour se préparer au marathon de Valence !
Le jour de la course, nos coureurs français ont vécu des moments riches en émotions. La célèbre passerelle bleue se mérite ! Mais une fois arrivé, l’expérience de couronner le marathon de Valence est hors pair. Voici ce que pensent nos participants :
Juliette s'est sentie portée par l'ambiance enthousiaste et a admiré l'organisation de l'événement. Cyril a été ému aux larmes au départ, une expérience qu’il avoue vivre à chaque course. Maud, malgré des soucis gastriques, a gardé un souvenir positif de l'organisation et de l'ambiance. Pour elle, les ravitaillements, bien organisés et fréquents, ont joué un rôle crucial.
Le "mur de son" autour du 38ème kilomètre, mentionné par Samuel, a été un point culminant et a insufflé une nouvelle vie au coureur épuisé.
C’est incroyable de voir à chaque kilomètre une foule qui vous encourage en vous appelant par votre prénom, inscrit sur le dossard. Les participants ont été unanimes sur l'excellence de l'organisation et l'ambiance électrisante tout au long du parcours, un facteur clé qui a boosté leur moral et leur énergie.
Le parcours, tout en étant compétitif, a permis à plusieurs de nos protagonistes de s’imprégner de la ville, même si Nicolas a noté que la beauté du parcours n'était pas l'attraction principale.
L'arrivée, avec son chemin azur, évoquée par Alexandre, a été un moment fort, comparable à l'arrivée d'une étape du Tour de France.
Manu a également trouvé l’organisation presque irréprochable, si ce n'est pour les consignes trop éloignées de la sortie et de l'arrivée.
La question du coût de participation au Marathon de Valence a suscité des avis partagés parmi les coureurs récréatifs français.
Juliette, consciente du prix de 140€, l'a considéré comme un investissement justifié au vu de la qualité de l'événement et de l'expérience offerte. Pour Philippe, le prix était acceptable, surtout en tenant compte des avantages fournis, tels que les repas de cohésion pour les bénévoles et les t-shirts. On voit très vite que le marathon de Valence est bien organisé et a tout pour chouchouter les pros et les coureurs récréatifs.
Cyril a souligné une certaine réticence vis-à-vis du coût, notant que les derniers dossards étaient assez chers, bien qu'il n'ait pas été choqué comparé aux prix des triathlons auxquels il a participé. Maud a exprimé une opinion similaire, estimant que 100€ était cher, mais en ligne avec les tarifs habituels des marathons, appréciant la transparence et l'absence de loterie dans le processus d'inscription.
Samuel a également abordé le sujet du coût, observant une augmentation des prix, mais les jugeant toujours raisonnables pour la qualité de la course. Cependant, il a noté que les tranches de prix plus élevées pourraient devenir prohibitives pour certains. Alexandre, en revanche, a critiqué le système de prix progressif, le trouvant injuste et trop onéreux pour les retardataires. C'était le cas de Manu qui a acheté son dossard à 130€, un prix qu'il considère un peu cher par rapport à d'autres circuits comme le marathon de Malaga de 2024 à 45€ pour le moment.
En ce qui concerne l'équipement, le choix des chaussures pour un marathon est crucial. Nous avons demandé à nos coureurs quel avait été le modèle porté pendant les 42 kilomètres sur les rues de Valence.
Juliette, qui a choisi les Nike ZoomX Invincible, avait expérimenté la Pegasus 39 qui était moins confortable sur de longues distances auparavant. Nicolas, ayant choisi les Nike ZoomX Vaporfly Next % pour leur efficacité prouvée sur les longues distances, a également souligné son achat lors de promotions de fin d'année. Samuel, qui a couru avec les Nike Alphafly 3, a fait ce choix en raison de leurs bonnes performances lors d'un semi-marathon précédent, tout en envisageant de revenir à ASICS pour de futures courses à cause de problèmes de pied.
Prix original 274,99 €
Cyril, qui a préféré les ASICS Metaspeed Sky+, a fait son choix en faveur d'une marque reconnue pour les chaussures de course. Maud, qui a sélectionné les ASICS Novablast 3, a opté pour la sécurité et le dynamisme, évitant ainsi de risquer avec des chaussures carbone. Manu, également fan de la marque japonaise, a chaussé des ASICS Gel Cumulus.
Prix original 150,00 €
Philippe, qui a une expérience en course et en trail, a opté pour Saucony et a souligné l'importance des promotions comme critère d’achat. Alexandre, qui a également choisi Saucony, spécifiquement les Speed 3 Chicago, a été attiré par leur confort et leur style, exprimant son attachement à la marque pour ses qualités tant sur route que sur trail.
Prix original 190,00 €
Ce choix varié illustre bien la diversité des modèles disponibles. Chacun répond à des besoins spécifiques en termes de confort, de performance et de préférences personnelles. Il n’y a pas une seule meilleure chaussure pour courir un marathon mais différentes possibilités en fonction de son profil de coureur.
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