Depuis le début de ma préparation spécifique pour l'ASICS SaintExpress, un trail de 44 km dans le cadre de la ASICS SaintéLyon, j'ai eu l'opportunité de tester les chaussures de trail 361 Futura. Avant ce test, je n'avais aucune connaissance de cette marque, mais elle s'est révélée être ma plus belle surprise en matière de chaussures de trail.
Pendant ma préparation, j'ai varié mes entraînements, m'entraînant de nuit, sur des terrains secs et humides, sur des chemins roulants en forêt ainsi que sur des sentiers plus techniques, comme dans les calanques de Marseille. Mes sorties ont varié de 10 à 30 km à l'entraînement, pour préparer la course de 44 km que je vais décrire ci-dessous.
Ayant l'habitude de courir avec des chaussures de trail présentant un drop supérieur (au moins 8 mm), le passage à une chaussure avec un drop de 5 mm ne m'a pas du tout dérangé, bien au contraire. Le confort des 361 Futura reste constant, même après des kilomètres d'efforts intensifs.
Les 361 Futura se sont révélées être des chaussures polyvalentes et performantes, adaptées à des terrains variés. L'amorti est particulièrement agréable, avec une semelle qui assure une stabilité remarquable et une accroche puissante grâce à la technologie Megagrip de Vibram.
Pour un coureur de niveau moyen en trail, comme moi, avec des allures relativement modestes, ces chaussures se sont avérées parfaites, offrant une réponse rapide au contact avec le sol.
Depuis que j'ai commencé à utiliser les 361 Futura, elles sont devenues mes chaussures de trail préférées, et je les recommande chaudement à tous les passionnés de course à pied autour de moi. Leur polyvalence, leur confort constant et leurs performances exceptionnelles en font un choix incontournable pour quiconque cherche à repousser ses limites sur les sentiers, que ce soit pendant l'entraînement ou en compétition.
En conclusion, les 361 Futura se sont avérées être bien plus qu'une simple découverte lors de ma préparation pour la ASICS SaintExpress. Elles ont ajouté une nouvelle dimension à mes performances en trail et ont gagné ma confiance en tant que chaussures fiables et performantes.
Parlons maintenant de la SaintExpress, qui a été le trail le plus long auquel je me sois inscrite.
La SaintExpress, un trail mythique entre Saint-Étienne et Lyon, s'est révélée être un défi majeur pour moi et mon conjoint, motivés par des amis passionnés de trail. Notre petit groupe de 6 personnes s'est dirigé vers Lyon, tous prêts à affronter l'épreuve tant attendue.
Optant pour le parcours de 44 km au lieu du traditionnel 78 km, nous savions que la nuit et des conditions météorologiques difficiles nous attendaient.
Le départ nocturne ajoutait une dimension particulière à cette course, avec des températures glaciales et parfois des intempéries. Cette année-là, la neige, le verglas et le froid étaient de la partie, rendant l'événement encore plus mémorable. À plus de 23h, nous étions tous sur la ligne de départ à Sainte-Catherine, prêts à affronter ce nouveau défi.
Malgré le froid qui aurait pu être dissuasif, je me sentais bien équipée pour affronter les conditions. Les dix premiers kilomètres, cependant, se sont révélés glissants, surtout en descente, ajoutant une technicité au parcours, qui est assez roulant s’il était fait en pleine journée sans verglas. Une fois les sections enneigées et glacées passées, la terre et le goudron ont repris le dessus.
Malheureusement, au 15e kilomètre, un mauvais appui sur un caillou a entraîné une entorse à ma cheville gauche, déjà fragilisée par de multiples blessures antérieures. Malgré la douleur, j'ai persisté jusqu'au 17e kilomètre, où ma cheville a cédé une seconde fois.
À ce moment-là, j'ai réalisé qu'ignorer les signaux de mon corps serait une erreur et qu'il était préférable d'abandonner pour éviter des blessures plus graves.
C’est à partir de ce moment-là où j’ai marché doucement, jusqu’au ravitaillement du 24ème kilomètre, pour annoncer mon abandon. Cela m’a fait très mal au cœur sur le moment, mais 24h après l’arrivée, au moment où j’écris ce récit, je suis convaincue que c’était le bon choix.
Une blessure n'est pas une fatalité, et bien que difficile à accepter sur le moment, cette expérience a été une leçon précieuse. Il faut savoir écouter les signaux que le corps nous envoie, malgré la passion qui peut prendre le dessus.
La déception de ne pas pouvoir décrire la course de manière triomphante est présente, mais les 15 premiers kilomètres restent un très bon souvenir. L'ambiance de la course, malgré mon abandon, était incroyable. Je vois cette expérience comme une opportunité d'apprendre et de me préparer à prendre ma revanche sur le format, avec l'objectif de revenir plus forte pour la prochaine ASICS SaintéLyon.
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