À la mi-octobre, les grands marathons comme celui de Paris, Londres, Chicago, Berlin et Amsterdam ont déjà eu lieu. Mais il reste encore de nombreux 42 km à Barcelone, New York, Valence et Malaga, par exemple. Un horizon plein de défis sportifs qui nous incite à nous demander : "Qu'est-ce qui se passe dans la tête du marathonien quand il court ?" L'idée est de montrer l'importance de la psychologie et du mindfulness chez le coureur !
Relever le défi d'un marathon nécessite non seulement une bonne préparation physique guidée, mais aussi le travail de la force mentale. Un équilibre entre le corps et l'esprit nous mènera vers la réussite.
Quelles sont les phases psychologiques dans un marathon ?
Voici les six phases psychologiques d'un coureurs dans un marathon :
1. Euphorie du coureur (5 premiers kilomètres de la course)
Vous commencez à courir un marathon bien avant le coup de départ. Avant de commencer à courir et pendant les premiers kilomètres de la course, il faut être capable de contenir l'euphorie du coureur. Commencer la course à fond peut avoir des conséquences néfastes en fin de parcours. Surtout lorsque vous avez l'impression de dévorer le monde, d'avoir l'air fort et de vous laisser porter par le rythme des coureurs qui vous entourent. Gardez la tête froide, rappelez-vous votre stratégie de course et essayez de maintenir le rythme que vous aviez prévu dès la première minute.
2. Rythme contrôlé et sensations fraîches (du kilomètre 6 au kilomètre 15)
Des sentiments positifs qui vous poussent même à parler au groupe que vous avez formé pendant que vous courez. Les temps partiels se déroulent comme prévu. Les choses vont bien, pour le moment !
3. Transition (du kilomètre 17 au kilomètre 23)
C'est une étape intermédiaire où vous enchaînez les kilomètres. Vous avez une concentration absolue et vous tenez à bien faire les choses, comme jusqu'à présent. Physiquement, vous êtes capable de maintenir un rythme régulier et, même si cela vous semble encore lointain, vous vous rapprochez de votre objectif.
4. Invisible (du kilomètre 24 au kilomètre 31)
Après avoir dépassé la moitié de la course, cela devient plus dangereux. Bien que vous ayez réussi à activer votre corps à la vitesse souhaitée, c'est votre esprit qui mouline car il a le temps pour réfléchir. Vous commencez à vous poser des questions et à avoir des doutes. Vous vous concentrez plus sur le négatif que sur le positif : "Aurais-je mieux fait de courir avec un autre modèle de chaussures ? Ces chaussettes ne provoqueront pas d'ampoules ? Et la liste de questions se poursuit...
La souffrance physique et mentale commence à vous jouer des tours. À ce stade, le travail mental est crucial pour vous en sortir. Même s'il est clair que vos jambes doivent continuer à travailler indépendamment de tout cela.
5 Mur du marathon (kilomètre 32 à 41)
Vous atteignez le redoutable mur du marathon qui peut vous assommer en quelques mètres. La souffrance, l'agonie et l'anxiété semblent être là pour rester. À ce stade, la fatigue est bien installée et les signaux que vos muscles envoient à votre cerveau ne sont pas très flatteurs. Vous tapez sur les réserves de glycogène. Mais il faut résister et puiser sa force en buvant et en mangeant !
À partir du kilomètre 39, c'est la déconnexion totale. Votre corps vous dit : BASTA ! Mais votre esprit reste ferme et vous incite à continuer. Il ne reste que quelques kilomètres à parcourir et vous y êtes presque. Courage !
6. Exaltation et extase (kilomètre 42)
Vous avez réussi ! Encore les derniers mètres du marathon et vous franchissez la ligne d'arrivée avec une bouffée d'émotion qui vous fait monter les larmes aux yeux. Physiquement, la douleur est là. Mais l'émotion et l'euphorie sont telles que vous ne les sentez presque pas... Il est temps de profiter de ce moment magique, d'accrocher la médaille autour du cou et de récupérer de l'effort fourni avec les ravitaillements obligatoires à la ligne d'arrivée.
Quand ça devient dur, ayez des pensées positives. Une phrase à garder en tête lorsque vous avez la tentation d'abandonner. Mais n'oubliez pas que la réussite d'un défi sportif est la combinaison d'un travail physique permanent et progressif avec un entrainement mental qui ne doit pas être laissé de côté. Surtout lorsqu'il s'agit de courir et de terminer un marathon.
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